Voici votre vie vraiment vécue

Voilà, la vitalité victorieuse ! (Il faut que j'arrête avec mes "v" moi)Avez-vous déjà amené un projet personnel jusqu’au bout ?

Avez-vous déjà connu le plaisir qu’il existe lorsque l’on referme l’ultime page du dossier, lorsque l’on plante le dernier clou, lorsque l’on donne le dernier coup de pinceau, lorsque l’on a terminé la moisson et que le grain est bien au sec dans la grange ? Bon, le dernier exemple est peut-être exagéré, car on ne doit pas être nombreux à moissonner au XXIème siècle. 😉

Néanmoins, il n’y a que deux réponses possibles à cette question : soit vous avez déjà connu cet instant magique soit vous ne l’avez pas encore vécu.

Mission accomplie

Certains d’entre nous diront alors qu’ils n’ont jamais réellement franchi une ligne d’arrivée personnelle.

Mais qu’est-ce que cela veut dire exactement ?

Cela signifie que vous vouliez accomplir quelque chose qui ne vous a pas été imposé, vous y avez réfléchi, vous avez établi un plan d’action et puis vous avez agi. Un jour, qui correspondait plus ou moins à votre date butoir, vous avez achevé votre travail, un grand sourire se dessinant alors sur votre visage, heureux ou heureuse d’en avoir terminé.

C’est de ce succès précis dont je parle. Les objectifs atteints qui vous ont été donnés par une personne tierce, un patron, un prof, même s’ils sont enrichissants, n’ont pas la même valeur au niveau du feeling. Je trouve qu’il y a quelque chose de voluptueux, une douce euphorie qui s’installe en vous lorsque vous atteignez un but que vous vous étiez fixé vous-même. Cela peut d’ailleurs concerner quelque chose de tout simple ou d’ambitieux.

Peu importe, car ce sentiment d’avoir réalisé une prouesse reste le même, très fort et peut vous enivrer pendant quelques moments, voire quelques jours. Ensuite, il retombe mais le souvenir de tout le bien-être qu’il apporte fait que très souvent nous repartons vers d’autres objectifs, parfois plus audacieux. Regardez les sportifs.

les mains au ciel

Pourquoi avons-nous, en général, cette fascination avec les sportifs ? Pourquoi tant de personnes regardent-elles les exploits des athlètes pendant les Jeux Olympiques ? Au-delà de la fierté nationale, nous voulons partager ce feeling que l’athlète ressent au moment où il sait qu’il a gagné, à l’instant où il a compris qu’il en a terminé, qu’il ne peut plus être battu. Ce moment est furtif, il ne dure que quelque secondes, voire quelques minutes mais, parfois, j’en ressens presque des frissons si je m’identifie avec le sportif ou la sportive. Cela n’a rien à voir avec la nationalité de l’athlète ou même, le sport pratiqué. Ainsi, il m’est arrivé de vibrer en regardant le curling féminin aux J.O. 😉 Le moment du dépassement réussi – mental ou physique – nous fascine.

Nous savons que derrière cet exploit, il y a eu tout un travail qui a commencé, un jour où l’athlète a décidé d’y aller, de se lancer, de viser le titre, le championnat, la coupe. Un entraineur, des parents, des amis ont beau être derrière à pousser, tout cela commence, dans la tête du sportif ou de la sportive, par un oui.

Vous allez me dire, nous pouvons aussi beaucoup aimer le 2ème de la compétition. Nous pouvons aussi ressentir des liens très forts envers lui. Mais, à mon avis, ce n’est pas la même chose. Faites l’expérience. La prochaine fois que vous verrez en direct une finale, essayez d’analyser vos sentiments au moment de la victoire, au moment du dernier essai, au moment de la dernière haie, du dernier putt, du dernier triple salchow, de la dernière foulée, de la dernière brasse, de l’ultime revers.

Profession : “viveur”

Et nous dans tout ça ? Nous ne sommes peut-être pas des sportifs professionnels mais nous sommes tous et toutes des professionnels de la vie. Dans ce domaine, il n’y a pas de petites victoires. Nous pouvons tous conquérir nos Everest, qu’ils soient petits ou grands par la taille ou dans le temps. Ces objectifs que nous nous fixons, ce sont nos médailles d’or, nos trophées Jules Verne, nos boucliers de Brennus, nos maillots jaunes, nos coupes du monde.

Il y a environ 2 semaines, j’ai enfin mis le point final à mon deuxième ebook, consacré au sommeil et au réveil matinal. Ce guide dans lequel j’ai regroupé toute mon expérience et mes astuces sera en vente ici, sous peu. Mais, alors que nous peaufinons la mise en page, je ressens déjà ce sentiment diffus qui me fait sourire sans savoir pourquoi et qui me fait tout voir d’une manière plus positive. 😀

Alors si cela ne vous est jamais arrivé d’atteindre cette ligne d’arrivée mythique, il va falloir aller la chercher. Une vie ne peut pas être vécue que sur les bas-côtés de la route à regarder les autres passer. Vos victoires vous allez les réclamer, les saisir, les provoquer.

Nous les méritons tous et toutes mais certains parmi nous pensent qu’ils n’en sont pas dignes, alors qu’ils ont en eux tout ce qui est nécessaire pour réussir. En tant que professionnel de la vie, nous avons tout l’attirail, tous les atouts indispensables pour y arriver. Sinon, nous ne serions pas ici, participant à cette amicale “compétition” dans la catégorie “humain”.

Votre niveau importe peu. Votre révolution personnelle commence avec votre première compétition personnelle. Sur la ligne de départ, il n’y a que vous et vous allez vous mesurer à vous même, sans doute la plus difficile et la plus valorisante de toutes les courses. Ici, il n’y a pas de tricheries, pas de dopage, pas de balles juste derrière la ligne, pas de main dans une surface de réparation irlandaise. Le seul juge, c’est vous et on ne peut se mentir à soi-même. Même si on le pense parfois. 😉

Après avoir fixé votre parcours, partez, donnez votre maximum, faites des pauses bienvenues mais ne vous arrêtez que lorsque vous aurez atteint votre objectif. Et là, finalement, vous connaitrez ce même feeling que les athlètes, cet instant fugace mais ô combien délicieux où vous réaliserez que vous avez atteint votre but, que vous l’avez fait, que c’en est fini pour celui-là.

C’est ce sentiment qui soudain, vous fait comprendre que tout est vraiment possible dans la vie. Vous l’avez fait une fois. Vous pouvez recommencer… plus loin, plus haut, plus fort… si vous le voulez. 🙂

(Photo : Y)

Commentaires

34 commentaires pour “Voici votre vie vraiment vécue”
  1. Nathalie says:

    Quel dynamisme dans cet article!!! allez hop c’est parti! on y va ! on n’a pas peur de se lancer !
    Bravo Jean Philippe ! ça réveil 😉 et j’attends avec impatience ton nouvel ebook et je sais déjà à qui je vais offrir un exemplaire aussi 😉 et je suis curieuse de voir la couverture 😉 je sais que l’une ou l’autre sera parfaite de toute façon 😉

  2. Jean-Philippe says:

    Merci Nathalie ! Toi aussi on te sens prête à bondir, active et volontaire. Promis l’eBook arrive bientôt – le temps de comptabiliser les votes pour la couverture. 😉

    (Pour ceux et celles qui n’ont pas eu le message sur twitter voyez ici.)

  3. alteriche says:

    Merci pour cette (belle) tranche de motivation.
    Pour l’avoir déjà vécue (je pense à 2 projets “longs” dans leur mise en oeuvre mais ô combien gratifiant: reprise d’entreprise et perte de poids), je peux te confirmer toute la gratification que cela procure.

    Aujourd’hui, je souhaite mettre ça en pratique à une autre “échelle”: le projet personnel dénué de but concret.
    Je m’explique:
    La boîte, c’était pour m’émanciper, devenir mon propre patron et finalement gagner de l’argent. Le régime, c’était pour me sentir mieux, que ce soit sur le plan de la santé ou de l’acceptation de soi, et donc finalement améliorer ma relation à l’humain (aux autres et à à moi).
    Là, je projete un grand voyage, une sorte de challenge (mon père m’a souvent parlé de la traversée du Sahara qu’il avait fait jeune). J’y vois bien l’aventure personnelle, le dépassement de soi mais je cherche encore (dois-je vraiment faire cette quête…!?) le but PRAGMATIQUE…

    Finalement, c’est peut-être réellement tourné la page sur ma jeunesse, sur ses libertés et ses affres pour pouvoir me projeter dans une vraie vie d’adulte (notamment fonder un foyer).

  4. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup alteriche de partager ton expérience avec nous. 🙂

    Ton nouvel objectif est très noble et je ne peux que t’encourager à partir. Quand tu en reviendras grandi, changé, capable d’encore plus de génerosité, nous autres en seront les grands bénéficiaires et en particulier ta future famille.

    Je pense que chacun fixe ses buts comme il l’entend. Certains aiment les défis fous et bruyants, d’autres les défis du silence et de la simplicité. Entre les deux, il y a un vaste choix ! A toi de voir, sans te mettre trop de pression sur les épaules : le fait de partir, de voyager, de découvrir d’autres cultures va déjà suffisamment t’enthousiasmer. Si tu veux y ajouter une clef liée à l’une de tes passions, tant mieux ! Elle t’ouvrira sans aucun doute les portes d’horizons insoupçonnés. 🙂

  5. vrjbln says:

    Merci pour cet article qui motive 😉
    C’est marrant je suis justement en plein projet personnel (depuis le 12 mars exactement, eh oui je tiens un journal-blog dessus) qui découle d’un autre projet que j’ai mené à bien l’année dernière.
    Commme tu le dis le fait d’avoir “réussi” une première fois encourage à recommencer et à essayer de faire encore mieux.

  6. Jean-Philippe says:

    C’est tout mon plaisir vrjbln ! C’est un petit peu le principe de l’échelle où l’on construit sur ses acquis, tout en allant plus “haut”. Cela ne veut pas dire que tous les barreaux sont bien alignés, non, parfois il faut du temps pour que tout se connecte. Bonne continuation. 😉

  7. Coucou Jean-Philippe ! Merci pour la motivation. 🙂 Moi aussi j’ai un défi personnel à relever. J’ai noté quelques phrases de cet article sur un post-it que j’ai mis sur mon écran. Ce sera mon porte-bonheur. 😉

  8. Jean-Philippe says:

    Merci Rosine – tu vas me faire rougir – ! C’est très gentil à toi. Tiens-nous au courant de tes avancées sur ton défi. 😉

  9. Bonjour Jean-Philippe,

    Pour ma part, j’ai toujours plusieurs projets sur le feu.

    Quelques fois ils se nuisent les uns les autres, mais ils me permettent de surfer sur mon énergie du jour. Et comme il y en a toujours un dans le lot qui finit par atteindre l’aboutissement, je suis certaine d’atteindre régulièrement ce moment de grâce dont tu parles.

    Merci pour cet article: une véritable “vitamine pour l’âme”.

  10. Jean-Philippe says:

    Merci MarieBo ! C’est une excellente stratégie qui convient à une scanneuse, que tu es peut-être ? 🙂

  11. alteriche says:

    @MarieBo:
    Je ne suis pas forcément d’accord: ça m’a joué des tours d’avoir trop de projets simultanément. Ca crée de la dispersion, de la procastination et finalement souvent de l’abandon.
    En septembre, j’avais 5 ou 6 projets pro différents. Résultat, je ne suis pas attaché à un seul, glissant vers celui d’après à la première “contrariété.”

    Aujourd’hui, je préfère épuiser une piste avant de passer à la prochaine (même si je “perds” du temps). Ce qui ne m’empêche pas de formaliser sur papier mes “envies” (ce qui me permet aussi de les laisser mûrir).
    Toutefois, j’ai segmenté ça en 6 domaines: santé – argent – lifestyle – culture – socialité. Si bien que je mène 6 projets à la fois mais pas plus car justement c’est nuisible à l’équilibre: si j’ai 5 projets pro (argent) comme à l’époque, ça déborde forcément sur le reste donc j’en arrive à négliger d’autres domaines.

  12. Jean-Philippe says:

    Merci alteriche pour ton commentaire et je comprends très bien ta position. Ne pas trop se disperser, ne pas gaspiller son énergie au risque de finalement ne rien accomplir. Il sera intéressant d’ailleurs de connaitre la réponse de MarieBo à ce sujet. 🙂

    Mais je la soupçonne d’être une scanneuse, tout comme moi. Depuis un moment, j’écris un article sur ça et il est en train de grandir et grandir… presque un ebook ! En bref, un scanneur, c’est quelqu’un qui ne peut pas rester concentré sur une seule tâche trop longtemps (Lire ce commentaire et les suivants pour avoir plus d’info). C’est donc une situation difficile à vivre dans notre société. Mon ebook par exemple, je l’ai écrit en pur scanneur, autrement je n’aurai pas pu.

    Heureusement, les nouvelles technologies sont arrivées ! Elles permettent à tous les scanneurs du monde de pouvoir s’épanouir et, peut-être que MarieBo en est un bel exemple. 😉

  13. alteriche says:

    @Jean-Philippe:
    Je me retrouve dans ta définition d’un “scanneur.” J’attends donc ton article pour pour réellement m’y identifier ou savoir s’il s’agit davantage pour moi de travers à corriger (procastination, perfectionnisme, insatisfaction, peur de la routine…etc).

  14. Jean-Philippe says:

    D’accord alteriche !

    Les scanneurs sont souvent ceux qui s’accusent de procrastination parce qu’ils essayent de rester trop longtemps sur le même projet. A force, ils s’épuisent parce que cela va l’opposé de leur nature et finalement, ils procrastinent, usés, fatigués, désabusés. S’ils suivaient plus leur rythme naturel (ce que j’essaie de faire) leur cadence de travail serait plus efficace. Bon, j’arrête là parce que sinon je vais recommencer à écrire mon article. 😉

  15. alteriche says:

    Vite, vite l’article, je sens que je vais pouvoir explorer un comportement que j’ignore…
    As-tu des liens intéressants sur le sujet?

  16. Wow !

    Je serais une scanneuse ?

    Pourquoi pas ? Je crois que c’est lié à notre personnalité ou au fonctionnement de notre cerveau. Comment savoir ?

    Si j’ai seulement un projet en marche, je me lasse et je cherche à m’évader dans d’autres distractions. Alors je me sens coupable de ne pas terminer ce que j’ai commencé. Mais à la longue, je me suis rendue compte que mon énergie créatrice a besoin de plusieurs exutoires pour se manifester.

    Quand je suis en mode « création », il me vient toujours toutes sortes d’idées sur ce que je pourrais faire d’autre et avec des moyens différents. Par exemple, j’ai traversé une période « artisanat » qui m’a menée de la poterie, au tissage, puis, à l’aquarelle !!! En alternance. Parfois au cours d’une même journée !

    Mon « grand chéri » n’en revenait pas de tout ce qu’il fallait transporter au chalet pendant le week-end: métier à tisser, machine à coudre, un stock de laine, 1 petit kilo de terre ou 2, du papier en masse, etc.

    Heureusement, avec des productions « Web », les bagages sont beaucoup plus légers mais tout autant diversifiés. Je peux suivre l’inspiration du moment sans me casser la tête.

    Et chaque semaine apporte son lot de petites ou grandes satisfactions !!!

  17. Jean-Philippe says:

    @alteriche Ça vient ! mais pour l’instant c’est priorité à l’ebook. 😉

    @MarieBo Le concept des scanneurs a été “inventé” par Barbara Sher qui a écrit un livre (en anglais), Refuse to Choose, et la façon dont tu te décris est exactement ce qu’elle dit. Quoiqu’il y ait plusieurs sortes de scanneurs. 🙂

  18. MarieBo : Pour moi cela ne fait aucun doute, tu es une scanneuse ! Bienvenue au club. 😉

    Jean-Philippe : Je suis tout à fait d’accord avec toi, les scanneurs procrastinent quand ils essaient de se concentrer sur un seul projet au lieu de jongler. C’est marrant, je suis en train d’écrire un article sur ce sujet moi aussi. 🙂

    Mon défi personnel, c’est de suivre 811rv (100% low-fat raw vegan) pendant 365 jous d’affilée. J’ai déjà échoué plusieurs fois, donc c’est un très gros défi. Je vais bloguer sur le sujet si tu veux suivre mes progrès. 😉

  19. Jean-Philippe says:

    Bienvenue au club Rosine ! Dès que ton article est fini, dis-le moi et on mettra un lien quelque part ici pour que les scanneurs puissent en savoir plus.

    Effectivement c’est un gros défi et nous allons suivre tes progrès sur ton blog. On est avec toi ! 😉

  20. Ahh, merci !!! 🙂

    Ben j’ai déjà mon article général sur les scanneurs, “Are you a scanner?” (en anglais): http://www.magicalchest.net/2008/10/are-you-a-scanner/ Le nouvel article est centré plus sur la productivité et l’organisation, qui sont complètement différentes pour les scanneurs.

    Il me tarde de lire ce que tu écris sur le sujet des scanneurs ! Ton point de vue est sûrement très intéressant.

  21. Jean-Philippe says:

    Oui, mais pour ça il va falloir que je scanne… ahem, ce qui ne devrait pas tarder. 😉 (et merci pour le lien !)

  22. @ Rosine Caplot,

    Ton articles sur les “scanners” est très intéressant.

    J’ai lu et relu ces livres de Barbara Sher:

          Wishcraft – How to Get What You Really Want
          I Could Do Anything If I Only Knew What It Was
          Live the Life You Love
         
    Je vais me mettre à la recherche de “Refuse to Choose” !!!

  23. Tu vas l’adorer ! 🙂

    Cette discussion ici m’a tellement inspirée que je viens de publier un article très spontané sur l’importance de s’adapter à sa nature de scanneur. Merci. 🙂

    Maintenant Jean-Philippe, j’attends vraiment tes oeuvres avec impatience. 😀

  24. Julie says:

    Tes articles sont toujours aussi motivants… Ils boostent de façon hallucinante! Merci Jean-Philippe!

  25. Jean-Philippe says:

    @MarieBo Bonne lecture !

    @Rosine Caplot Excellent article (en anglais) que je recommande à tous et toutes pour mieux comprendre comment fonctionne un certain type de scanneur (il y en a plusieurs). Merci !

    @Julie Cela me fait très plaisir ce que tu dis là ! Merci. 🙂

  26. Discan says:

    Très intéressant comme article 🙂

    À bien y penser, je crois que je suis aussi un “scanneur”, ce qui m’a empêché de me concentrer sur une tâche à la fois. Et comme je procrastine très souvent, je me retrouve avec une dizaine de projets(que ma motivation me fait repenser au bout d’un moment), sans pour autant les mettre sur papier :S

    Pour les travaux d’école, c’est différent : j’ai de la pression. Quelqu’un me dit quoi faire, et je le fait (donc avec une moins grande satisfaction que si c’était un de mes objectifs).

    Je n’ai donc pas vraiment mené de projet personnel jusqu’au bout, peut-être à cause de mon jugement trop critique envers moi-même sur ce que je fais. Serai-ce une conséquence de l’école? Ça y ressemble beaucoup : un peut plus et je me mettrais une note de 1 à 20!

    Alors, je me dit : Et à quoi bon? Si c’est pour être un projet qui n’atteindra jamais la perfection, à quoi bon?

    ^^, y faut que j’arrête avant d’écrire un roman. Je vais arrêter de me plaindre. J’aimerais bien faire des textes à l’école sur la révolution personnelle, ça ferait d’une pierre deux coups 😉

  27. Jean-Philippe says:

    Merci Discan pour ton message ! J’aime bien tes commentaires car c’est intéressant d’avoir le point de vue des lycéens. Et puis, tu peux faire aussi long que tu veux, cela ne me dérange pas.

    En fait, je me reconnais un peu dans ce que tu expliques (et je ne dois pas être le seul) mais comme pour l’instant tu ne peux pas changer le système tu dois te trouver des choses intéressantes à faire. Ton idée d’écrire des textes sur ta révolution personnelle est excellente ! Chiche ? 😉

  28. cobaye007 says:

    Félicitations jean-philippe pour la fin de ton ebook sur le sommeil. J’attends aussi avec intérêt un article sur les scanneurs, plus acceptés et plus reconnus à l’étranger qu’en France.

  29. Jean-Philippe says:

    Merci cobaye007 ! Oui, tu as raison, nous avons encore beaucoup de progrès à faire chez nous en ce qui concerne les scanneurs. Alors, si ensemble, par nos articles, nous pouvons changer un peu les choses, ce sera déjà ça de pris. 😉

  30. Mestizaje says:

    Merci pour cet article plein d’enthousiasme ! Cela redonne un peu de motivation !
    Par contre… que faire quand on a plusieurs objectifs à la fois, et que du coup on n’arrive pas à les mener à fond et correctement ? C’est ce qui m’arrive actuellement et je sens que je vais devoir en abandonner en cours de route car je ne peux pas tout gérer d’un seul coup.
    Et aussi… comment savoir si l’on a choisi ses objectifs pour les bonnes raisons et s’ils valent la peine d’être poursuivis au détriment de tout le reste ?

  31. Jean-Philippe says:

    Merci beaucoup Mestizaje !

    Si tu as plusieurs projets sur le feu, peut-être que tu es une scanneuse, comme moi ? J’ai presque fini mon article sur le sujet mais en attendant tu peux lire cet article qui effleure le sujet (surtout les commentaires). Aussi on en débat un peu dans les commentaires de cet autre article.

    Et puis, en général, je ne me pose pas trop la question de savoir si mes objectifs sont les meilleurs pour moi. A partir du moment où je sens vraiment qu’ils me motivent, que j’ai envie de travailler dessus, je m’engage sans plus me poser de questions. Si un jour je n’ai plus le même désir, alors je change, tout simplement. 🙂

  32. Denise says:

    Bonjour Jean-Philippe,
    J’ai eu envie de rebondir sur ta dernière phrase “Vous l’avez fait une fois. Vous pouvez recommencer… plus loin, plus haut, plus fort… si vous le voulez”.
    Car j’ai eu l’opportunité et la chance certainement de mener plusieurs projets à bien…j’ai sans doute un profil de scanneuse (excellent article au passage!) mais je me pose la question de l’insastifaction si elle est récurrente malgré quelques bons projets pros et persos…un avis sur la question?
    Bonne continuation!

  33. Jean-Philippe says:

    Merci Denise ! Je pense qu’une fois un projet atteint, on a toujours envie d’autre chose – ou alors on est mort – . Notre vie est peut-être une perpétuelle suite d’insatisfactions. Alors, peut-être qu’il faut plus se concentrer sur le parcours, le voyage, le “faire” plutôt que sur le but ou le point d’arrivée qui finalement, ne donne qu’une joie temporaire. 😉

  34. Jeanne says:

    Je sais de quoi tu parles, ça m’est déjà arrivé. Quand on y a goûté une fois, on ne peut plus s’arrêter, il faut toujours mettre en place de nouveaux projets, de nouveaux buts à atteindre. C’est grisant 🙂
    Comment on fait pour voter pour la couverture du livre??? Je choisis le nuage!

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